Chez Boreal & the brain's squatters
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Chez Boreal & the brain's squatters

Z.A.T.L Zone d'Autonomie Temporaire de Liberté.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-60%
Le deal à ne pas rater :
Table basse rectangulaire LIFT – Plateau relevable – Style ...
34.99 € 87.99 €
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Machine à café dosette Philips SENSEO Original + 200 dosettes ...
49.99 €
Voir le deal

 

 l'enfer de dantes textes ,extraits ,analyse ,biographie .

Aller en bas 
AuteurMessage
Boreal
Admin
Boreal


Messages : 189
Date d'inscription : 05/06/2010
Age : 53
Localisation : non !

l'enfer de dantes textes ,extraits ,analyse ,biographie . Empty
MessageSujet: l'enfer de dantes textes ,extraits ,analyse ,biographie .   l'enfer de dantes textes ,extraits ,analyse ,biographie . Icon_minitimeDim 11 Mar - 13:32

[center]Dante, égaré en forêt alors qu’il cherchait une branche d’arbre pour la fête des rameaux, prend peur. Il est encerclé par un lion, une louve et un lynx, une ombre arrive alors à son secours : c’est Virgile, mandé par Béatrice, qui vient chercher le poète. Il va le mener par l’enfer, seule sortie de cette forêt. Dante et Virgile vont alors descendre à travers neuf cercles concentriques dans chacun desquels sont logés, par ordre de vice, les occupants de l’enfer. Leurs supplices sont décrits, par ordre croissant à mesure que l’on descend vers le fond de l’enfer, qui est aussi le centre de la terre.

Un récit allégorique

La Divine Comédie est la plus célèbre oeuvre de Dante Alighieri.Commencée en 1307, elle fut achevée par Dante peu avant sa mort.
Ce récit allégorique en vers relate le voyage imaginaire qui conduisit le poète en enfer, au purgatoire et au paradis.

Dans chacun de ces trois mondes, Dante rencontre de nombreux personnages mythologiques, historiques ou contemporains. Chacun
symbolise une faute ou une vertu. Le poète décrit avec minutie les supplices infligés aux pécheurs et les récompenses décernées aux
vertueux. Dans La Divine Comédie, l'univers est saisi dans sa totalité, de l'infime à l'incommensurable, du naturel parfois trivial au
surnaturel souvent stupéfiant. Cette oeuvre immense s’avère précieuse parce qu'elle met en scène la théologie chrétienne médiévale.

Le voyage imaginaire de Dante peut se concevoir comme une allégorie de la purification des âmes, menant à la paix intérieure grâce

aux pouvoirs de la raison et de l'amour, qui servent de guides tout au long du cheminement.

La Divine Comédie est également considérée comme le premier grand texte en italien, et il est vrai que la langue dans laquelle elle est
écrite a eu une influence considérable sur la langue italienne. Pour écrire son oeuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant
conflit, qu’il a lui-même vécu en Italie, opposant les Guelfi et les Ghibellini.

Aujourd'hui, La Divine Comédie a été traduite en vingt-cinq langues. Par sa puissance dramatique et son imagerie extraordinaire, elle na
cessé d’inspirer les plus grands artistes : Botticelli, Michel-Ange, Rossini, Schumann, Liszt, Claudel ...

j'ai meme eu la chance ce trouver la version pera de la dine comedy ,elle se découpent en plkusieurs paries mais elle reste entiere
je vous envoie ça tout de suite faute de video mais je n'arrive pas en trouver (de gratuit bien sur...)



2° partie et ainsi de suite Surprised



one againt Smile

https://www.youtube.com/watch?v=1IfQC9i_gZw&feature=related

la quatrieme est galere a trouver mais là voilà :





bon ça c'était le partie musicale ,etaquons nous à l'essence meme des livres


VUE GÉNÉRALE DE L'ENFER

L'Enfer a dix grandes parties : un vestibule et neuf cercles. Ils sont tous concentriques et vont en diminuant de grandeur jusqu'au centre de la terre, ainsi que dans un cône renversé.
Après avoir franchi la porte des Enfers, on trouve le vestibule coupé en deux moitiés par l'Achéron.
La première moitié, avant d'arriver au fleuve, renferme les âmes sans vertus et sans vices.
La seconde moitié, après avoir passé le fleuve, forme les limbes, qui sont :
Le premier cercle de l'Enfer, séjour des enfants morts sans baptème ;
Le deuxième cercle est le séjour des Luxurieux ;
Le troisième cercle, des Gourmands ;
Le quatrième cercle, des Prodigues et des Avares ;
Le cinquième cercle, des Vindicatifs ;
Le sixième cercle, des Hérésiarques.

cette fameuse repris à tout les gouts ; « Par moi, vous pénétrez dans la cité des peines ;
Par moi, vous pénétrez dans la douleur sans fin ;
Par moi, vous pénétrez parmi la gent perdue.


La justice guidait la main de mon auteur ;
Le pouvoir souverain m'a fait venir au monde,
La suprême sagesse et le premier amour.


Nul autre objet créé n'existait avant moi,
A part les éternels ; et je suis éternelle.
Vous, qui devez entrer, abandonnez l'espoir. »

ARGUMENT
Les deux poëtes arrivent à une immense porte ouverte en tous temps. — Après avoir lu l'inscription,
ils passent dans la première enceinte de l'Enfer, que le fleuve Achéron partage
en deux moitiés. — Description du premier supplice. — Discours de Caron.

C'EST MOI QUI VIS TOMBER LES LÉGIONS REBELLES ;
C'EST MOI QUI VOIS PASSER LES RACES CRIMINELLES ;
C'EST PAR MOI QU'ON ARRIVE AUX DOULEURS ÉTERNELLES,
LA MAIN, QUI FIT LES CIEUX POSA MES FONDEMENTS :
J'AI DE L'HOMME ET DU JOUR PRÉCÉDÉ LA NAISSANCE,
ET JE DURE AU DELÀ DES TEMPS,
ENTRE, QUI QUE TU SOIS, ET LAISSE L'ESPÉRANCE (1).

Je vis ces paroles qu'éclairait un feu sombre, écrites sur une porte, et je dis :
— Maître, ces paroles sont dures.
— C'est ici, me répondit le sage, qu'il faut laisser toute crainte ; ici doit expirer toute faiblesse : nous voilà dans ces lieux où je t'ai dit que tu verrais les tribus désolées, pour qui il n'est plus de félicité.
Il dit ; et, tournant vers moi son visage assuré, il me prit par la main et m'introduisit dans ces horreurs secrètes.
Les soupirs, les pleurs et les gémissements qui s'élevaient dans cette nuit sans étoiles formaient un si lugubre murmure, que je ne pus retenir mes larmes. Bientôt la confusion des langues, les horribles imprécations, les accents de la rage et les cris du désespoir, les hurlements perçants et affaiblis, mêlés au choc impétueux des mains, agitèrent tumultueusement cette noire atmosphère, comme les tourbillons de sable emportés par les vents.
Éperdu de terreur, je m'écriai :
— Maître, qu'entends-je ! et qui sont ceux qui vivent ainsi travaillés de douleurs ?
— Ce sont, me dit-il, les âmes qui vécurent sans vertus et sans vices : elles sont ici confondues avec cette légion qui garda jadis la neutralité entre les anges de Dieu et les esprits rebelles (3). Le ciel rejeta ces lâches enfants qui souillaient sa pureté, et l'abîme leur refusa ses profondes retraites, de peur que les coupables ne se glorifiassent d'avoir de tels compagnons de leurs peines.
— Qui peut donc, repris-je, leur arracher ces cris désespérés ?
— Apprends en peu de mots, ajouta mon guide, que ces infortunés n'attendent pas une seconde mort ; et qu'oubliés à jamais dans cette ombre de vie, il n'est point de condition qui ne leur semblât plus douce. La clémence et la justice les dédaignent également ; le monde n'a pas même conservé leurs noms : taisons-nous sur eux aussi ; mais jette un coup d'œil, et passe.
Je regardai, et je vis un drapeau rapidement emporté dans une course sans repos et sans terme : il était suivi d'une foule si innombrable, que je ne pouvais croire que la mort eût moissonné autant de victimes. Parmi celles que je reconnus, je considérai l'ombre solitaire, qui se refusa lâchement au grand fardeau du Pontificat ; et je compris alors que j'étais au séjour des âmes tièdes, également réprouvées de Dieu et de ses ennemis. Ces malheureux, qui n'ont point su goûter la vie, étaient nus, et toujours assaillis d'insectes et de mouches cruelles. Leurs larmes et le sang qui coulait de leurs blessures allaient abreuver les vers qui fourmillaient à leurs pieds .
Portant ensuite mes regards plus avant, j'aperçus un concours de peuples sur les bords d'un grand fleuve.
— Apprenez-moi, dis-je à mon guide, quels sont ceux qu'un reste de lueur me fait découvrir, et quel est cet attrait puissant qui les appelle au delà du fleuve.
— Tu le sauras, me répondit-il, quand tu seras à ce triste rivage.
Frappé de crainte et de respect, je marchais en silence ; et voilà qu'un vieillard blanchi par les années venait à nous dans une barque et criait : « Malheur à vous, âmes perdues ! n'espérez plus de voir les cieux : je viens pour vous porter à l'autre rive, dans ces ténèbres, au milieu des glaçons et des brasiers éternels... Et toi qui oses m'aborder, homme vivant, sépare-toi de l'assemblée des morts. Mais, voyant que je ne m'éloignais pas : C'est par une autre voie, me dit-il, c'est sur d'autres bords et dans une autre barque que tu dois passer le fleuve . »
Alors mon guide prit la parole :
— Vieillard, cesse de t'effaroucher, et ne résiste pas : ainsi le veut celui qui peut tout ce qu'il veut.
À ces mots, le nocher des eaux livides apaisa son visage ombragé de barbe et ses yeux qui roulaient des flammes.
Mais ces malheureuses âmes, dans l'abattement et la nudité, entendent les cruelles paroles du vieillard, changèrent de couleur et grincèrent des dents. Elles blasphémaient Dieu et maudissaient les auteurs de leurs jours et la génération de l'homme ; les temps, les lieux et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants.
Ensuite elles descendirent tumultueusement, en élevant de grands cris, sur ce fatal rivage où descendra quiconque n'a pas craint le Dieu des vengeances. Le pilote infernal les rassemble d'un coup d'œil, en agitant ses prunelles embrasées, et frappe avec son aviron celles qui se reposent sur les bancs de sa nacelle. Comme on voit le faucon tomber au cri de l'oiseleur, ou les feuilles d'automne se détacher une à une, jusqu'à ce que l'arbre ait rendu sa dépouille à la terre : ainsi les tristes enfants d'Adam tombaient dans la barque, et traversaient l'onde noire ; mais ils ne touchaient pas encore l'autre bord qu'une seconde foule pressait déjà le rivage.
— Mon fils, dit le poëte, tous ceux qui meurent dans la colère de Dieu se rassemblent ici de toutes les régions, et s'empressent d'arriver au delà du fleuve ; car la rigueur de cette justice qui les poursuit donne à leur effroi l'emportement du désir. Une âme juste ne se montra jamais sur ces rives funestes ; aussi tu vois combien le nocher des Enfers s'irrite de t'y voir.
Comme il parlait, ces noires campagnes s'ébranlèrent si fortement, qu'au souvenir seul j'éprouve encore une sueur glacée : des vents s'échappaient de la terre plaintive, et des éclairs sanglants sillonnaient les ombres.
Je tombai alors sans sentiment, comme un homme enchaîné d'un profond sommeil.
Mais avant de passer à la description des autres cercles, le poëte s'arrête dans son onzième Chant, pour jeter un coup d'œil sur tout ce qu'il a vu, et sur ce qui lui reste encore à voir. Il considère cette dernière portion comme un nouvel Enfer, qu'il partage en trois cercles :
Le premier cercle de cette division nouvelle est le septième de tout l'Enfer. Il se subdivise en trois donjons, qui contiennent les différentes sortes de violences.
Le deuxième, qui est le septième de tout l'Enfer, se subdivise en dix vallées, où sont renfermés tous les genres de perfidie.
Le troisième, qui est le neuvième et dernier de l'enfer, se subdivise encore en quatre donjons, où sont punis tous les Traîtres.
Au milieu de chaque cercle, il y a toujours un gouffre qui conduit au cercle suivant. Le poëte emploie divers moyens pour descendre de l'un à l'autre.
[/center]
Revenir en haut Aller en bas
 
l'enfer de dantes textes ,extraits ,analyse ,biographie .
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» textes et peinture de Mano Solo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chez Boreal & the brain's squatters  :: Discussion :: Littérature-
Sauter vers: